Bullet journal – Les erreurs sont humaines

Pour ma première participation aux publications du cercle des 4 carnets #cd4c, je voudrai remercier les 4 adorables blogueuses & amies qui m’ont invité à y prendre part : Claire du blog Minimal Plan, Elodie de Soho Hana, Powa de Powapowa et Karolina de Journaling Addict. Je suis plus que ravie de publier un article qui viendra compléter les leurs sur le sujet.

Et aujourd’hui, on vous parle de la « Bullet Reality » ! La réalité du Bullet journal. Parce qu’au delà des belles pages qu’on vous présente sur les réseaux sociaux, il y a aussi des pages moins réussies, des boulettes, des erreurs de choix ou des pages qui ne trouvent pas leur utilité. On en a tou(te)s et même si on ne les expose pas en général, je crois qu’on est assez d’accord pour dire qu’on arrive à les accepter.

Les carnets, les stylos, les feutres, pour moi, sont « sacrés ». Je sais, ça fait un peu bizarre de dire ça comme ça et je vais peut être vous paraître un peu… folle, mais je voue une adoration à mes carnets neufs que je suis capable de garder très longtemps « neufs » justement.

Lors de l’achat, je regarde le carnet sous toutes ses coutures pour ne pas avoir une seule marque de griffure, de papier corné ou autre « défaut » de transport. Pour tout vous dire, quand je sors avec mon cher & tendre et qu’il s’achète un truc, c’est moi qui suis chargée de regarder s’il n’y a pas de « défaut »… je scrute, je retourne, je touche… bref… je dois me soigner 😀 C’est dire si le thème de cet article met l’accent sur un de mes tocs !

Quand je commence un nouveau carnet, j’ai hâte autant que je redoute le moment d’écarter les premières pages, laisser cette fameuse première trace de pliure et poser le stylo dessus pour la première fois. Alors quand j’ai commencé mon premier Bullet Journal (l’actuel en fait) dans mon nouveau carnet LEUCHTTURM 1917 fraîchement acheté à la papeterie, j’avais pris soin de me munir d’un cahier de brouillon à côté pour me tester et surtout ne pas « souiller » le vrai, le beau, le merveilleux carnet 😀

Après quelques essais, c’était bon, je me sentais prête ! Je me lance…

Première page à faire : FUTURE LOG. Les calendriers de l’année sous les yeux, je garde en tête que moi, je dois le commencer en JUILLET. Je commence par écrire les jours de la semaine, puis les chiffres des dates, en faisant attention d’écrire petit et bien. Jusque là tout allait bien, je n’avais plus qu’à écrire les mois au dessus et faire les petites décorations que j’avais en tête.

Je dois commencer en JUILLET….

Mémoire de poisson rouge oblige + stress de me tromper… j’ai écris JANVIER ! FÉVRIER, MARS, etc… J’avais envie de me pendre… Première page commencée, première page ratée ! Je crois qu’on ne peut pas mieux faire ?! Je me tâte… je met du blanco ? Je fais quoi…? Du blanco sur du feutre rose ?? allooooo 😀

Dégoûtée, je tourne la page et je recommence. J’ai dû y passer la journée je pense.

Ah pour un début, c’est un bon début 😀 ça m’a plongé direct dans la notion « d’acceptation de nos erreurs ». Je lisais des posts de filles qui en parlaient et qui disaient que le Bullet journal aidait à accepter que tout ne soit pas « parfait », un trait un peu tordu, des lettres pas toujours droites ou à la bonne taille. Et c’est vrai qu’à force de faire des « boulettes » ou de faire des pages « bof bof », on finit par se dire que ce n’est pas bien grave et qu’on fera mieux la prochaine fois. C’est d’ailleurs ce qui est génial dans le Bullet journal, parce qu’on a une nouvelle page blanche tous les jours, donc une nouvelle chance de faire un joli titre ou d’écrire un peu mieux. Et puis, de toute façon…

La perfection n’existe pas !

On nous dit parfois… « mais vous, toutes vos pages sont belles ! vous ne vous trompez jamais… » voici 2 photos qui prouvent le contraire.

Du « Masking tape » pour masquer une erreur que j’avais déjà essayé de masquer au blanco 😀 (au passage, on devrait inventer du blanco « ivoire » !! 😀 vous trouvez pas?? ) et puis un joli titre qui n’avait pas finit de sécher. J’ai passé ma gomme un peu trop tôt et ensuite j’ai camouflé ça du mieux possible avec mon stylo blanc. Et j’en ai bien d’autres dans le même style, rassurez-vous.

      

« Les trackers » mensuels ou « l’art de passer 2 heures à créer un tableau qui restera vide… »

Quand j’ai regardé pour la première fois les pages de trackers mensuels que faisaient certaines personnes sur Instagram, ça m’a tout de suite donné envie d’en faire. Ça fait même partie des pages que j’avais envie de tester tout de suite. Pourquoi ?

Je me disais qu’enfin, j’allais avoir un suivi concernant plein d’activités: ménage, routines beauté, sport, régime… patati patata…Et je me disais que ça allait me « motiver » de voir les cases vides et que j’aurai envie de les remplir…

    

Hmmm, c’est dingue comme on peut se bercer soi-même de douces illusions… 😀

J’ai compris dès le premier mois que la motivation ne viendrait pas de là. Le gros problème, c’est que je n’avais jamais sous les yeux ces pages mensuelles et que je pensais rarement à y revenir pour les remplir, même quand j’avais fait l’activité en question et même quand j’y avais mis un signet.

J’ai décidé de ne pas en faire le mois suivant, mais il y avait quand même des choses que je voulais garder, alors j’ai essayé de les mettre dans mes pages hebdomadaires. Je consacrais la page de gauche à mes tâches et la page de droite à mes petits trackers. Pour certaines tâches, c’était un peu mieux, j’arrivais à les remplir, mais ce n’était pas encore ça.

Par exemple, j’avais envie de mettre en place une méthode pour perdre du poids qui s’appelle « Intermittent Fasting » et de suivre ça dans mon bullet journal en mettant chaque jour mon poids et mon taux de masse grasse, je ne vais pas expliquer ici la méthode, mais comme vous pouvez le voir, j’y ai consacré deux pages que je n’ai jamais remplies. Pour plein de raisons (non valables) 😀 je n’ai pas suivi cette méthode et voilà deux belles pages restées blanches 😀

Ou ce petit tracker « respirations » que j’avais mis sur 1 ou 2 semaines et qui est resté lui aussi bien vide. Il s’agissait de penser à faire de vraies respirations, comme on apprend en méditation pour s’enlever un peu de stress, se détendre et faire du bien à son corps. Eh bien, j’avais pourtant ma page sous les yeux, mais je n’y pensais pas ou je n’avais tout simplement pas envie de le faire.

    

Les présentations de pages qui sont moins belles que dans notre imagination…

Il y a peu de temps, j’avais vu une jolie présentation de semaine sur Instagram, j’avais envie de m’approcher de ce que j’avais vu, mais les couleurs n’étaient pas les mêmes, l’écriture non plus et au final, j’étais vraiment déçue de ce que j’avais fait et je n’ai pas du tout eu envie de l’utiliser. Cette double page vide parle d’elle même ! J’ai tourné la page et j’ai recommencé !

Mais sans faire de tests, sans essayer de nouvelles présentations, on ne sait pas ce qui pourrait être bien, ce qui pourrait nous convenir ou nous plaire. J’adore tester et je continuerai à le faire, même si je dois me retrouver avec des pages vides.

Conclusion

Malgré ma maniaquerie notoire dans ce domaine, je n’ai jamais pensé que je n’allais pas faire d’erreur dans mon Bullet journal. Je ne savais pas si j’allais « bien écrire », mais j’avais envie. Et même si je ne voyais que de « belles pages » sur Instagram ou Pinterest, je me disais qu’il y avait sûrement eu un brouillon au crayon de papier ou que c’était le résultat de l’entraînement, de la répétition qui  faisait que ces personnes ne tremblaient plus en formant leurs lettres. Et c’est vrai ! la mémoire de la main fait que moi non plus, je ne tremble plus beaucoup en formant mes « O » 😀

Je fais des erreurs et j’en ferai toujours parce que ça fait parti du jeu en construisant ses pages soi-même à partir d’une feuille blanche. Je n’ai pas toujours la concentration qu’il faut, je pense parfois à autre chose en traçant mes traits ou en écrivant. D’ailleurs la pratique m’aide à être davantage dans l’instant présent pour bien faire les choses. J’accepte ces erreurs qui, après coup, me font sourire quand je feuillette mes pages 🙂

Je vous encourage à faire des erreurs, à en faire plein, parce que  ça voudra dire que vous êtes dans l’action, vous faites !  et vous serez d’autant plus fiers de vous quand vous atteindrez le niveau que vous vous serez fixé. Que se soit dans un « beau » carnet ou un carnet premier prix, croyez-moi, vous en ferez ! Alors n’ayez pas peur d’en faire ! 😉

« Le seul homme à ne jamais faire d’erreur est celui qui ne fait jamais rien »

Théodore Roosevelt


Vous avez envie de commencer ?

Un carnet : LEUCHTTURM 1917 Bullet journal Edition – A5 – Noir – Amazon

Un stylo : Un Faber Castell noir – Pitt artist pen – S – Amazon


Je vous invite à aller découvrir les petites ou grosses boulettes de mes amies… 😉 

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